L'annonce...

Ce soir, Cc et Tao étaient installé à l’auberge, ils venaient de faire un repas en amoureux, seul à seul, tout c’était bien passé.
Le repas était excellent, l’ambiance romantique à souhait, lumières tamisées, musique douce d’un musicien faisant vibrer sa mandoline.

Ils avaient parlés de tout et de rien, riant ensemble, s’échangeant des longs regards tendres et pleins de promesses.

Le dessert terminé, Tao sortit de sa besace un paquet cadeau et le mit dans l’assiette de Cc.

- Un cadeau pour moi ? Et pour quelle occasion ?
- Une occasion très spéciale mon amour.

Cc déchira plus qu’il enleva le papier cadeau, ouvrit le paquet et en sortit deux minuscules chaussons tricotés, l’un bleu et l’autre rose.

Elle regarda le visage ébahit de Cc, quêtant ses réactions, passant de l’incompréhension la plus totale, à une joie sans nom, elle put même voir une larme coulait sur la joue du futur papa.
Son cœur bondit d’amour dans sa poitrine, elle était si fière de portait l’enfant de Cc, elle passa machinalement sa main sur son ventre, où une vie commençait…

Elle caressa tendrement les cheveux de Cc, puis un bruit de couvert la ramena brutalement sur terre. Regardant autour d'elle, Tao constata qu'ils étaient devenu le point de mire de l'auberge, certains les regardaient d'air attendrie, d'autres détournèrent le regard d'un air gêner, une archère leva son pouce, un moine lui fit un clin d'oeil.

Tout en rougissant jusqu'aux oreilles, elle dit à Cc.

- Viens mon amour, rentrons, on parlera sur le chemin.

Cc se releva, l'aida à se mettre debout et avant qu'elle n'esquisse un pas, il l'embrassa tendrement, elle y répondit avec tout son amour.

Devant l'entrée, ce tenait le patron de l'auberge, un nain exubérant, Cc voulut payer, mais le patron ne voulait, disant qu'il était ému comme les autres clients.

Ils arrivèrent enfin à sortir de l'auberge, tant bien que mal, promettant à l'aubergiste d'être invité au mariage.
Marchant main dans la main.

- Si j'aurais su, j'aurais pris deux desserts, dit Tao.
- Tant qu'il nous oblige pas à donner son prénom à notre futur enfant.

Elle pouffa de rire.

- Tu as dit en févier notre mariage, pourquoi pas, que dirais tu du 14, on pourrait profiter de cette nouvelle fête qui vient du sud, ils y fêtent en ce jour les amoureux. Tu en pense quoi mon coeur ?

Cc fixer l'horizon imaginant Tao dans sa belle robe de marier, un magnifique jours ensolleilé ou la neige serait tombé la veille . il s'arreta pris les deux mains de Tao dans les siennes et la regarda dans les yeux .

- Oui , avec un peu chance le cadre sera plus que romantique si le paysage est tapis de neige, et si tu dis que c'est le jour ou l'on fete les amoureux , alors cette journée sera la notre . Je suis d'accord mon amour .

D'acces de bonne humeur , il souleva sa belle guerriere et la porta dans ses bras. Il lui souria et l'embrassa tendrement .

- j'aime tant quand tu blottit contre moi et c'est instant me rappel tant notre premier baiser echangé .

Le coeur de Cc ne battait plus que pour elle , il etais si heureux , il allait epousé la femme de ses reves , celle qu'il avait tant voulue depuis si longtemps , allait devenir sa femme.
Il avait hate de preparer les faires-part afin de prevenir tout le royaume meme les ennemis pour cette occasion ne le saurons pas , sauf peut-etre une monialle bourrée qui pourrait perturbé la fete en braillant . cette image le fit rire . il plongea a nouveau ses yeux dans les beaux yeux noisettes de Tao .

- Rentrons mon amour , je t'aime tant , tu seras la plus belle mariée que le royaume n'est jamais eu .

Elle se blottit tout contre lui, nouant ses bras autour de sa nuque.

- La plus belle, je ne pense pas, mais la plus heureuse c'est une certitude.

Elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres.

Son bonheur était totale, elle allait épouser l'homme de sa vie, elle portait en elle leur enfant, le fruit de leur amour.

Elle sourit et pensa déjà aux invitées de leur mariage, rien que des amis venant partager leur bonheur. Elle poussa un soupir de bien-être et mit sa tête sur l'épaule de Cc, elle se retient de rire mais ne put s'empêcher de demander.

- Dis mon amour, a ton avis combien de temps notre moniale va tenir avant de rouler sous les tables ?